Toute ressemblance avec AKKA serait un pur hasard...
Parce que bien souvent les dirigeants, les managers, ne défendent pas les salariés quand un marché et l'argent sont en jeu.
Dans la majorité des cas, celui, ceux ou celle(s) qui portent des accusations contre
un manager ou des pratiques de l’entreprise signent leur arrêt de mort. C’est ainsi.(*)
Les
entreprises, bien que prétendant le contraire, ne supportent pas la critique, la remise
en cause, le courage (le vrai) et la solidarité entre les salariés.
La seule remise en cause acceptée est celle qui vient d’en haut et dont l’objectif est,
bien souvent, soit de critiquer diplomatiquement l’équipe dirigeante précédente, soit
de faire un mea culpa hypocrite parce que l’entreprise se trouve éclaboussée par un
scandale.
Les salariés, eux, doivent adhérer aveuglément à l’entreprise, ses valeurs (celles
affichées sur des posters, pas les vraies), ses objectifs, ses méthodes.
Critiquer ou mettre en cause un manager, une méthode, un process, un outil, c’est
remettre en cause l’entreprise et sa capacité à promouvoir les bonnes personnes,
à appliquer des méthodes saines et éprouvées, à choisir des outils adéquats. Ces
personnes ont fait preuve, à une autre échelle, du même courage que les lanceurs
d’alerte. Elles représentent donc un danger potentiel. Pire encore si elles ont agi en
groupe. L’entreprise est une créature totalitaire qui ne supporte pas qu’il puisse exister
un lien de solidarité entre les salariés, la seule loyauté autorisée est celle envers elle-même.
Source : Didier Bille - La machine à broyer - Recruter, casser, jeter.
(*) Contactez vos représentants du personnel, ne restez pas seuls, des solutions existent pour vous défendre et dénoncer les mauvais managers et dirigeants !