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Le 7/8 L'Actu - Edition du vendredi 21 mars 2014
Après leur mouvements des 14 et 28 février derniers et le silence de la direction, les salariés d'AKKA Technologies s'apprêtent à nouveau à manifester ce vendredi devant le siège social de l'entreprise à Boulogne-Billancourt. Les employés basés à Guyancourt protestent toujours contre la politique de l'entreprise de modifier le barème de remboursement de frais.
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Le 21 mars, une journée de grève a eu lieu chez AKKA Technologies, société qui fournit des prestations de conseils et d'ingénierie en technologie automobile, aéronautique, de défense et dans
l'électronique, et dont l'agence la plus importante se trouve à Guyancourt, dans les Yvelines. Cette société emploie 10 000 salariés dans le monde, dont 7 000 en France, et est cotée en Bourse depuis
l'an dernier.
Depuis janvier 2014, elle a imposé aux salariés un nouveau barème des indemnités de déplacement pour les missions qui leur est très défavorable. Or ces déplacements, ces missions, sont fréquents
pour aller chez les donneurs d'ordre comme Renault à Lardy ou le Technocentre de Guyancourt. La direction argumente d'ailleurs, lors de l'embauche, sur le supplément important représenté par les
indemnités de déplacement par rapport au salaire de base. Aussi, avec leur suppression, la perte est de 100 à 1 200 euros par mois.
En février dernier, les salariés avaient déjà protesté contre la suppression de leurs indemnités de déplacement. Le 21 mars, outre des débrayages à Lardy et un rassemblement important à Guyancourt,
120 travailleurs d'AKKA se sont retrouvés à Boulogne-Billancourt, devant le siège social de Renault, un des donneurs d'ordre qui imposent des économies aux entreprises de prestation. Il y a eu des
grévistes dans toutes les agences AKKA et sur les sites de Toulouse et de Vaise. À Billancourt, une délégation de la CGT de Renault Technocentre était présente en solidarité.
Les salariés réclament une négociation sur des indemnités pour les moyens et grands déplacements, la prise en compte des excédents de temps de trajet, le remboursement des trajets professionnels en
cours de journée et la réintégration dans le salaire de base de tous les forfaits journaliers. Ils veulent également l'arrêt des licenciements abusifs et des pressions.
Les travailleurs se sont donc fait entendre et, comme AKKA a de l'argent, celui-ci doit aller aux salariés, pas seulement aux actionnaires.
Correspondant LO
Lien : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2382&id=25
Débrayage chez AKKA ( Ingénierie)
Michel DEPROST | 25.03.2014 - 09:31
Plusieurs centaines de salariés du groupe d'ingénierie et de conseils AKKA ont selon les syndicats ( CFE-CGC, CFDT, FO et CGT) débrayé le vendredi 21 mars dans plusieurs centres, pour protester contre plusieurs mesures décidées par l'entreprise, notamment une réduction du remboursement des frais, mais aussi des licenciements injustifiés.Ce type de mouvement est inhabituel dans le secteur.
AKKA, dont le siège administratif est à Lyon, emploie en tout 10 000 personnes, essentiellement des ingénieurs, en France ( 7000 personnes environ) mais aussi en Allemagne et dans plusieurs autres pays. La société est présente dans de nombreux secteurs, l'informatique, mais aussi l'industrie, et notamment en région lyonnaise, la chimie.
Lien : Enviscope : Débrayage chez AKKA ( Ingénierie)