Mieux protéger les salariés tout en ouvrant de nouvelles « possibilités d’adaptation indispensables aux entreprises ». C’est ce que promet le gouvernement avec sa « loi sur l’emploi » en préparation, qui reprend les termes de l’accord conclu entre le patronat et trois syndicats le 11 janvier. Cet accord interprofessionnel simplifie à l’extrême plusieurs procédures de licenciement, sans possibilité de recours en justice. Les mesures sur les mobilités risquent même de légaliser le harcèlement organisationnel. Des juristes dénoncent « un véritable chantage à l’emploi » et « un boulevard pour procéder à des licenciements ». Basta ! vous explique pourquoi.
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Une majorité de Français (55%) refusent de réduire
leur salaire ou de renoncer à leurs jours de RTT dans le
cas où leur entreprise serait confrontée à une baisse d'activité
économique, indique une enquête de l'institut CSA.
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Les Français refusent de faire du salaire ou du temps de travail une variable d'ajustement de l'emploi",
analyse Jérôme Sainte-Marie, de CSA.
Or cette perspective est pourtant contenue dans l'accord mal nommé sur la "sécurisation de l'emploi",
que la CGT a refusé de signer en ce début d'année (et signé par CFE-CGC, CFDT, CFTC, MEDEF et CGPME).
Les organisations syndicales représentatives dans AKKA I&S (CGT, FO, CFDT et CGC) ont signé à l'unanimité
un accord de prorogation des mandats DP et CE afin de permettre la négociation et la conclusion de l'accord préélectoral en vue des prochaines élections professionnelles.
Texte de l'accord en rubrique document (
réservé aux salarié-e-s AKKA I&S)